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Composition de la peau :

La peau est composée de trois couches qui sont l’épiderme (=couche superficielle qui se renouvelle régulièrement suivant le cycle des cellules de la peau), le derme et l’hypoderme (=prolongement du derme).

Quand l’encre entre dans la peau, il se situe entre l’épiderme et le derme, il n’atteint donc jamais l’hypoderme sauf s’il le tatouage est profondément pique ce qui cause des douleurs.

L’épiderme de la peau se divise en 5 couches (couche cornée, couche claire, couche granuleuse, couche épineuse, couche basale).

Le derme se divise en 2 couches (derme papillaire, derme réticulaire).

La peau détient également des glandes sudorales, des glandes sébacées et des follicules pileux.

Encre et peau

Composition de l’encre :

·       Sans suspens, c'est l'encre noire qui est la plus utilisées de toutes les encres. La présence d'oxyde de cuivre dans cette espèce chimique cause parfois à long terme une modification de la couleur noire qui vire au bleu ou au verdâtres. L'encre noire est l'encre la moins risquée pour la santé car elle provoque rarement des allergies et elle supporte assez bien le détatouage au laser.

Elle est composée d'oxyde de fer Fe3O4 et FeO  et de carbone.

 

·       L'encre verte est très courante car elle est sollicitée dans le cas de tatouages de fleurs ou d'arbres la plupart du temps. Elle présente :

- de l'oxyde de chrome de formule brute Cr2O3,                              

- du malachite (pigment minéral vert clair) dont la formule brute est Cu2(CO3)(OH)2 ,

-de chromate de plomb de formule brute PbCrO4 ,

- des composés azoïques,

-de pigments à base de phtalocyanine  dont la formule brute est C32H18N8,

- de ferricyanure de potassium jaune ou rouge de formule brute K3[Fe(CN)6],

et  de ferricyanure ferrique de formule brute Fe7(CN)18(H2O)x, où x varie de 14 à 18 . L'encre apparente verte est le mélange de ces deux encres.

·       Pour ce qui est de l'encre rouge, elle doit sa couleur à l'oxyde de fer (Fe2O3 ). Elle contient également du rouge de cadmium (CdSe) (responsable d'allergies cutanées) (ou séléniure de cadmium), du cinabre et du  Napht-2-ol et d’alizarine.

 

·       Dans l'encre bleue se trouvent les composants suivants :

-phtalocyanine de cuivre

-azurite de formule brute Cu3(CO3)2(OH)2 et lapis-lazuli de formule brute (Na, Ca)8(Al, Si)12O24S2 FeS- CaCO3 (pigments d'origine minérale)

-bleu de cobalt de formule brute  Al2CoO4

- bleu d'egypte (silicate de calcium cuivre → premier pigment synthétique) de formule brute CaCuSi4O10 

-oxyde de chrome

 

Irréversibilité du tatouage :

Les aiguilles, pleines d’encre, sont introduites dans la peau. L’encre pénètre jusqu’à la limite entre l’épiderme et le derme. Dans ces zones se trouvent des cellules immunitaires appelées « macrophages » (« gros mangeurs » en grec) qui sont des globules blancs. Les macrophages phagocytent (=«mangent ») toutes les particules étrangères pour nettoyer et remontent vers les sites de décharges de la peau. Lors de la perforation des aiguilles dans la peau, cette dernière est agressée. Pour se défendre, le système immunitaire du corps provoque des inflammations. Le corps, lui, fait donc appel à ses cellules immunitaires, dont les macrophages, qui vont réparer les dommages causés. Seulement, lorsque les macrophages phagocytent l’encre, ils deviennent trop importants pour pouvoir se déplacer et restent à l’endroit où ils se sont imbibés du produit (l’encre). Celui-ci devient donc visible à la surface de lapeau et c’est ce qui fait que le tatouage ne part pas.

 

 Les aiguilles chargées d'encre perforent la peau à une fréquence d'environ 50 à 3000 perforations par minute.

 

Les réactions de la peau :

·       Allergies au produit lui-même

·       Réactions neurosensitives

·       Traumatismes liés à l’aiguille

.       Infections bactériennes causés par de :

· mauvaises conditions d’hygiène

· Risques de cancer

 

Certaines maladies comme le VIH, le diabète, l’hémophilie et les personnes à poids à risque ou avec beaucoup de grains de beauté n’acceptent pas le tatouage.

Précautions :

Durant le tatouage, les aiguilles perforent la peau en y introduisant de l’encre. Se créent donc des plaies qui cicatriseront mais qui peuvent laisser place à des infections bactériennes.

L’artiste a donc pour devoir d’inspecter la peau de son client, de la raser puis de la désinfectée. Il doit réaliser son œuvre avec du matériel stérilisé et/ou à usage unique tout en protégeant ses mains à l’aide d’une paire de gants.

Toutes ces précautions n’empêchent en rien le risque du tatouage : la peau n’est pas faite dans le but de recevoir des corps étrangers, elle tente donc de s’en ce qui est souvent à l’origine de réactions inflammatoires.

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